Le Saviez vous

COV

  • La réglementation européenne a fixé des seuils de COV en g/l que les fabricants de peinture doivent respecter afin de limiter au maximum l’émission de COV dans l’air. Elle prévoit des seuils de COV, exprimés en grammes par litre, classés par catégorie de produits (au total 12), avec 2 échéances : 1er janvier 2007 et 1er janvier 2010.

    Exemple:
        2007 2010  
      Boiseries extérieures :
    Phase aqueuse
    Phase solvant

    150g/l
    400g/l

    130g/l
    300g/l
     
      Revêtements extérieurs :
    Phase aqueuse
    Phase solvant

    75g/l
    450g/l

    40g/l
    430g/l
     
      Revêtements intérieurs :
    Phase aqueuse
    Phase solvant

    75g/l
    400g/l

    30g/l
    30g/l
     
  • Sont officiellement considérés comme COV les substances volatiles à point d’ébullition inférieur à 250 °C pour la réduction du taux de COV
  • L‘objectif européen lié à la directive est de réduire les émissions de COV de 60 % par rapport à 1992.
  • En 2010, la limite fixée en France était de 1050 kg/tonne de COV. Elle en émettait 1400 kg/ tonne en 2003 (selon les dernières données CITEPA).
  • Aujourd’hui les peintures en phase aqueuse représentent 60 % du marché contre 40 % en 1995.
    Moins de 3 %, c’est la part des peintures décoratives dans toutes les émissions de cov d’origine humaine dans l’Union Européenne.
  • Dans le Nord de l’Europe, les peintures murales intérieures représentent 95 % des produits à l’eau.
  • Exemple :
        2007 2010  
      Intérieur brillante murs & plafonds bril. > 25 à 60° en phase aqueuse 150 100  
      Intérieur brillante murs & plafonds bril. > 25 à 60° en phase solvant 150 100  

A la lecture de cet exemple, on s’aperçoit qu’en comparant 2007 par rapport à 2010, le seuil de COV à atteindre sera beaucoup plus exigeant et contraignant pour les peintures en phase solvant que pour les peintures en phase aqueuse.
Conclusion : bon nombre de produits en phase solvant ont été retirés du marché en 2010, les peintres ont préféré anticiper ce changement drastique de 2010 et par cette occasion tester et opter pour les produits passant d’ores et déjà cette étape, produits en phase aqueuse, à base de résines acryliques uréthanes ou de glycéros en phase aqueuse par exemple.

LABELS

  • L’écolabel européen est un label qui atteste de l’incidence moindre sur l’environnement pendant le cycle de vie de la peinture (des matières premières à l’application de la peinture)
  • La marque NF Environnement est un label qui certifie que l’utilisation des peintures labellisées NF Environnement va dans le sens de la protection de l’environnement et donc limite l’impact sur l’écosystème.
  • L’appellation « bio » est réservée aux produits dérivés de l’agriculture biologique, ainsi de dire qu’une peinture est « bio » est un abus de langage
  • Le « label Vert » Excell est un label décerné par un laboratoire d’essai privé en particulier dans le secteur du vin. Il n’a cependant aucun caractère officiel.
  • L’aptitude au contact alimentaire n’a pas de justification sanitaire pour les revêtements muraux, sols et plafonds. Seuls les revêtements présents dans les silos, bacs ou citernes nécessitent l’obtention du label PV alimentaire (réf note 2000-155 de la DGCCRF)

    Or il existe de nos jours une confusion chez certains professionnels qui pensent être obligés de prescrire les peintures labellisées « pv alimentaire » dés lors qu’elles sont utilisées dans des locaux de stockage d’aliments (boulangeries, cuisine industrielles,…)